frêne
chêne
bouleau
armoise
Le printemps s'annonce, synonyme de ballades en forêt et de déjeuners sur l'herbe.
Mais pour certains d'entre vous, comme pour des millions de Français, cette période annonce aussi le retour d'un rhume des foins tenace qui durera jusqu'à l'automne.
Pour que la rhinite allergique ne vous gâche plus la vie, suivez ces quelques conseils pratiques.
I. Description
Nez qui pique et qui démange, éternuements, sensation permanente d'avoir les oreilles bouchées, yeux bouffis au réveil qui pleurent à la moindre ballade dans les champs...
Le printemps n'est pas toujours une période bénie, et si les symptômes de la rhinite allergique sont sans gravité, ils restent difficiles à supporter au quotidien.
Pénible de passer son temps à se moucher, d'avoir les yeux irrités et gonflés ou encore d'éternuer toutes les 5 minutes !
II. Des conseils pratiques
Le rhume des foins que vous subissez depuis des années n'est pas une fatalité, n'hésitez pas à en parler à votre pharmacien.
Il cherchera d'abord à éliminer une autre cause de rhinite et d'écoulement nasal en vous questionnant, et il recherchera également des signes d'allergie pouvant être situés à d'autres endroits de votre corps (eczéma, asthme, ...).
Avez-vous eu d'autres signes d'allergie ?
Finalement, il peut être conduit à vous proposer d’aller voir un médecin pour un bilan allergique afin de rechercher quelles sont précisément les substances qui vous déclenchent ces symptômes.
Dans le cas de rhinites allergiques saisonnières, un traitement préventif par antihistaminiques peut vous être conseillé : souvent un tel traitement permettra d'éviter complètement l'apparition des symptômes, et dans tous les cas, il les diminuera de façon importante. Celui-ci doit être mis en route dès le début de la période pendant laquelle survient habituellement votre rhume des foins ou en tout cas dès que possible.
Pour les rhinites perannuelles (tout au long de l'année), il faut impérativement prendre en charge l'environnement : éviter la moquette, traiter tous les éléments textiles avec des acaricides dans les chambres et utiliser des housses traitées en cas d'allergie aux acariens. Eviter les animaux, et au minimum leur interdire l'entrée dans les chambres. Selon la nature de la substance allergisante, prendre les mesures nécessaires pour réduire son contact et son inhalation. L'utilisation d'un filtre anti-pollen dans la voiture peut également diminuer l'exposition à l'allergène.
Quel que soit le type de rhinite allergique, le traitement médicamenteux fait appel en général à des cures d'antihistaminiques ou des corticoïdes en pulvérisation par voie nasale et des produits qui éviteront les surinfections.
Bien sûr, la première des choses est d'éviter autant que possible le contact avec la ou les substances responsables de votre rhinite allergique...pas toujours simple !!!
III. Une irritation permanente
Les signes sont bien connus de ceux qui subissent cette maladie. Un nez qui se met à couler en permanence, avec un écoulement clair comme de l'eau (on parle de rhinorrhée aqueuse) et qui oblige à remplir ses poches de mouchoirs. Souvent, il existe également des signes au niveau des yeux : larmoiements, picotements, démangeaisons, sensation d'avoir les paupières irritées et gonflées.
Une sensation d'avoir les oreilles bouchées est également souvent associée, liée à l'épaississement de la paroi des trompes d'eustache, ces petits canaux qui vont de la gorge à l'oreille moyenne et qui ont pour rôle d'équilibrer la pression entre l'intérieur et l'extérieur du tympan.
La répétition de ces irritations finit par avoir un effet sur les parois du nez, qu'elles rendent plus fragiles et plus sensibles aux infections.
IV. 30 % de la population adulte atteinte
Souvent négligée par les patients qui ne se considèrent pas véritablement malades, la rhinite allergique est une réaction des parois du nez à la présence d'une substance externe capable de déclencher une réaction d'allergie. Cette substance (alors appelée allergène) entraîne une réponse de certaines cellules immunitaires qui produisent automatiquement une trop grande quantité d'anticorps (Immunoglobulines de type E ou IgE) au niveau de la muqueuse nasale, c'est-à-dire du revêtement intérieur du nez.
Cette production s'accompagne également d'une dilatation des vaisseaux sanguins et de l'émission locale de substances irritantes. Comme cette réaction a lieu localement sur toute la zone ORL, c'est le nez mais aussi tous les organes qui lui sont reliés qui vont être touchés : l'arrière gorge, l'oreille moyenne et les yeux.
30 % de la population présente tous les ans une rhinite allergique, ce qui témoigne chez les personnes atteintes, d'une prédisposition allergique ou d'une sensibilisation à certains allergènes particuliers.
V. Les pollens, les poussières et les animaux : premiers coupables
Dans de très nombreux cas, ce sont les pollens qui déclenchent ces crises : il s'agit alors de rhinites allergiques saisonnières, ou "rhume des foins". En effet, les pollens sont surtout présents selon les régions entre février et septembre.
Tous les pollens ne sont pas allergisants : pour posséder cette caractéristique, ceux-ci doivent en effet contenir des protéines qui vont être reconnues par la personne allergique et déclencher une réaction... et la présence de ce type de protéines peut varier considérablement d'une région à l'autre, y compris pour les pollens d'une même espèce d'arbres !!
D'autre part, les pollens allergisants sont uniquement ceux qui sont disséminés par le vent et qui peuvent donc être respirés par des personnes allergiques : ceux qui sont disséminés par les insectes ne sont pas sources de crises de rhumes des foins. Parmi les plantes donnant les pollens les plus allergisants, on peut citer les graminées (herbes des prairies), l'armoise, l'ambroisie et l'ortie, les cyprès, les bouleaux, les chênes et les platanes.
Lorsque le produit allergisant est présent en permanence dans l'environnement, les symptômes sont présents tout au long de l'année, et on parle alors de rhinite allergique perannuelle. Celle-ci est essentiellement due à des éléments "domestiques" : poils d'animaux domestiques, plumes ; poussières de maison (dont les célèbres acariens), blattes, etc.
Mais pour certains d'entre vous, comme pour des millions de Français, cette période annonce aussi le retour d'un rhume des foins tenace qui durera jusqu'à l'automne.
Pour que la rhinite allergique ne vous gâche plus la vie, suivez ces quelques conseils pratiques.
I. Description
Nez qui pique et qui démange, éternuements, sensation permanente d'avoir les oreilles bouchées, yeux bouffis au réveil qui pleurent à la moindre ballade dans les champs...
Le printemps n'est pas toujours une période bénie, et si les symptômes de la rhinite allergique sont sans gravité, ils restent difficiles à supporter au quotidien.
Pénible de passer son temps à se moucher, d'avoir les yeux irrités et gonflés ou encore d'éternuer toutes les 5 minutes !
II. Des conseils pratiques
Le rhume des foins que vous subissez depuis des années n'est pas une fatalité, n'hésitez pas à en parler à votre pharmacien.
Il cherchera d'abord à éliminer une autre cause de rhinite et d'écoulement nasal en vous questionnant, et il recherchera également des signes d'allergie pouvant être situés à d'autres endroits de votre corps (eczéma, asthme, ...).
Avez-vous eu d'autres signes d'allergie ?
Finalement, il peut être conduit à vous proposer d’aller voir un médecin pour un bilan allergique afin de rechercher quelles sont précisément les substances qui vous déclenchent ces symptômes.
Dans le cas de rhinites allergiques saisonnières, un traitement préventif par antihistaminiques peut vous être conseillé : souvent un tel traitement permettra d'éviter complètement l'apparition des symptômes, et dans tous les cas, il les diminuera de façon importante. Celui-ci doit être mis en route dès le début de la période pendant laquelle survient habituellement votre rhume des foins ou en tout cas dès que possible.
Pour les rhinites perannuelles (tout au long de l'année), il faut impérativement prendre en charge l'environnement : éviter la moquette, traiter tous les éléments textiles avec des acaricides dans les chambres et utiliser des housses traitées en cas d'allergie aux acariens. Eviter les animaux, et au minimum leur interdire l'entrée dans les chambres. Selon la nature de la substance allergisante, prendre les mesures nécessaires pour réduire son contact et son inhalation. L'utilisation d'un filtre anti-pollen dans la voiture peut également diminuer l'exposition à l'allergène.
Quel que soit le type de rhinite allergique, le traitement médicamenteux fait appel en général à des cures d'antihistaminiques ou des corticoïdes en pulvérisation par voie nasale et des produits qui éviteront les surinfections.
Bien sûr, la première des choses est d'éviter autant que possible le contact avec la ou les substances responsables de votre rhinite allergique...pas toujours simple !!!
III. Une irritation permanente
Les signes sont bien connus de ceux qui subissent cette maladie. Un nez qui se met à couler en permanence, avec un écoulement clair comme de l'eau (on parle de rhinorrhée aqueuse) et qui oblige à remplir ses poches de mouchoirs. Souvent, il existe également des signes au niveau des yeux : larmoiements, picotements, démangeaisons, sensation d'avoir les paupières irritées et gonflées.
Une sensation d'avoir les oreilles bouchées est également souvent associée, liée à l'épaississement de la paroi des trompes d'eustache, ces petits canaux qui vont de la gorge à l'oreille moyenne et qui ont pour rôle d'équilibrer la pression entre l'intérieur et l'extérieur du tympan.
La répétition de ces irritations finit par avoir un effet sur les parois du nez, qu'elles rendent plus fragiles et plus sensibles aux infections.
IV. 30 % de la population adulte atteinte
Souvent négligée par les patients qui ne se considèrent pas véritablement malades, la rhinite allergique est une réaction des parois du nez à la présence d'une substance externe capable de déclencher une réaction d'allergie. Cette substance (alors appelée allergène) entraîne une réponse de certaines cellules immunitaires qui produisent automatiquement une trop grande quantité d'anticorps (Immunoglobulines de type E ou IgE) au niveau de la muqueuse nasale, c'est-à-dire du revêtement intérieur du nez.
Cette production s'accompagne également d'une dilatation des vaisseaux sanguins et de l'émission locale de substances irritantes. Comme cette réaction a lieu localement sur toute la zone ORL, c'est le nez mais aussi tous les organes qui lui sont reliés qui vont être touchés : l'arrière gorge, l'oreille moyenne et les yeux.
30 % de la population présente tous les ans une rhinite allergique, ce qui témoigne chez les personnes atteintes, d'une prédisposition allergique ou d'une sensibilisation à certains allergènes particuliers.
V. Les pollens, les poussières et les animaux : premiers coupables
Dans de très nombreux cas, ce sont les pollens qui déclenchent ces crises : il s'agit alors de rhinites allergiques saisonnières, ou "rhume des foins". En effet, les pollens sont surtout présents selon les régions entre février et septembre.
Tous les pollens ne sont pas allergisants : pour posséder cette caractéristique, ceux-ci doivent en effet contenir des protéines qui vont être reconnues par la personne allergique et déclencher une réaction... et la présence de ce type de protéines peut varier considérablement d'une région à l'autre, y compris pour les pollens d'une même espèce d'arbres !!
D'autre part, les pollens allergisants sont uniquement ceux qui sont disséminés par le vent et qui peuvent donc être respirés par des personnes allergiques : ceux qui sont disséminés par les insectes ne sont pas sources de crises de rhumes des foins. Parmi les plantes donnant les pollens les plus allergisants, on peut citer les graminées (herbes des prairies), l'armoise, l'ambroisie et l'ortie, les cyprès, les bouleaux, les chênes et les platanes.
Lorsque le produit allergisant est présent en permanence dans l'environnement, les symptômes sont présents tout au long de l'année, et on parle alors de rhinite allergique perannuelle. Celle-ci est essentiellement due à des éléments "domestiques" : poils d'animaux domestiques, plumes ; poussières de maison (dont les célèbres acariens), blattes, etc.